Mohamed-Amine Kalaï
Mohamed Amine Kalaï est un kanuni tunisien, ambassadeur de son instrument sur les scènes des festivals nationaux et internationaux.
En Tunisie, il se produit comme soliste accompagné par l’Orchestre Symphonique Tunisien ou au sein de la prestigieuse Rachidia (orchestre national d’instruments traditionnels). Il est régulièrement invité à l’étranger et joue notamment lors du festival Babel Sounds de Hongrie, du festival Désert Vert du Maroc, du festival de Dinan en France, du Festival des peuples d’Aradeo en Italie et de l’Académie d’Eté de Musique Orientale à Sulzburg, Allemagne.
Il est à l’origine du développement d’une nouvelle méthode de jeu au kanun facilitant l’adaptation pour son instrument d’œuvres occidentales et l’auteur de plus de cinquante œuvres pour kanun publiées. Passionné des formes musicales anciennes, son premier album, « Mukkadima », paru en 2017, est une anthologie de pièces anonymes du répertoire maalouf, complétées d’œuvres de sa composition.
Mohamed-Amine est titulaire du Diplôme national de musique arabe (obtenu en 2009) et du Diplôme instrumental supérieur en kanun (obtenu en 2011) du Conservatoire de Kairouan. Sa participation au Festival des Jeunes Musiciens en 2006 est couronnée de premiers prix : dans la catégorie qanun ainsi que pour l’intégralité du festival. Il participe en juillet 2013 aux Journées de Néapolis des Musiciens, au cours desquelles il remporte le premier prix avec mention très bien de la catégorie « qanun niveau excellence » ainsi que le Rabeb d’Or de la compétition éponyme. Poursuivant son parcours de jeune talent, il joue en févier 2014 au Festival Jeunes Virtuoses à Ennejma Ezzahra puis participe en juin 2015 à la deuxième école d’été de musique ottomane organisée à Istanbul par l’université d’Istanbul, bénéficiant de six masterclasses avec le virtuose du qanun et compositeur de renom Göksel Baktagir.
En parallèle à sa carrière musicale, il est diplômé en médecine générale de la faculté de Tunis et ancien interne des hôpitaux de Tunis. Il achève également un Master professionnel en intervention musico-thérapeutique.
Maia Darmé
Maia Darme est une harpiste française reconnue pour son jeu virtuose, puissant et expressif. Soliste internationale, elle a joué en tête d’affiche dans plus de vingt-cinq pays et est régulièrement invitée à se produire sur tous les continents.
Maia commence la harpe celtique en Bretagne avant de poursuivre une formation classique dans les conservatoires d’Epinal, de Bordeaux et de Paris. 1er Prix du Concours international de l’UFAM à l’unanimité avec les félicitations du jury à 9 ans, elle bénéficie par la suite de l’enseignement des plus grands maîtres de l’instrument.
Elle se perfectionne en Bachelor à l’Université Nationale Australienne auprès d’Alice Giles, figure majeure du monde de la harpe. Elle rejoint alors le très apprécié Seven Harps Ensemble (SHE), qui tourne en Océanie après la sortie du disque Bolmimerie. Elle poursuit par la suite, en Master, des études de composition à Columbia University, New York, et s’immerge dans la musique électroacoustique au légendaire Computer Music Center. Lauréate du prix Arts Initiative de la fondation Gatsby, elle travaille également aux Etats-Unis avec des compositeurs émergents, créant les œuvres pour harpe qu’ils lui dédient. Elle achève ensuite sa formation par un Master de harpe Jazz au conservatoire de Milan sous la direction de Park Stickney.
En tant que soliste classique, elle est à l’affiche de nombreux festivals et collabore avec des orchestres comme l’Orchestre National de la Radio d’Ukraine, l’Orchestre Philharmonique du Maroc, l’Orchestre Symphonique Tunisien, l’Orchestre National de République Dominicaine, l’Orchestre Symphonique de Caldas, la Camerata Caribensis, la Kamerata Kuala Lumpur… et travaille avec des chefs d’orchestre comme Jean-Claude Casadesus, Nicolas Brochot, Pierre- Michel Durand ou Pablo Mielgo. Arrangeuse prolixe, ses pièces sont publiées chez Prof Editions et SMP Press.
Musicienne éclectique, elle se passionne par ailleurs pour les projets artistiques les plus inattendus, ouvrant de nouveaux horizons musicaux pour son instrument. Elle navigue avec facilité entre harpes traditionnelles, anciennes et électriques, joue sur scène dans 6 productions théâtrales, collabore avec des compagnies de danse et rejoint des groupes de rock, hip-hop, jazz, reggae, électro expérimentale et musiques du monde. Au cours de résidences artistiques au Maghreb et en Afrique sub-Saharienne (Libye, Tunisie, Niger, Guinée, Sénégal, Soudan du Sud), elle s’initie aux musiques traditionnelles de ces régions et en créée des arrangements pour harpe.
Elle est aussi diplômée de Sciences Po Paris (Master Affaires Internationales).